Les Luziens à la neige
Je n'ai pas résisté à l'envie d'emmener les whippets à la neige. Il nous a fallu une bonne heure de route pour fouler le tapis blanc mais aucun regret. Nous sommes allés au col de Roncevaux, ainsi nommé côté français, dit Puerto d'Ibañeta côté espagnol. Il culmine à 1057 mètres d'altitude, c'est haut pour nous les habitués du niveau de la mer. Ce col est célèbre. Il fût le théâtre du combat qui opposa l'arrière garde de Charlemagne, commandée par Roland, aux Vascons. C'était il y a quelques années déjà ! Dans les années 70 mais de 770 et non 1770...après Jésus Christ tout de même. C'était du temps où le Top 50 n'existe pas... plus personne ne sait fredonner la chanson de Roland.... je crois me souvenir que c'était une partition pour olifant....elle est devenue une chanson de gestes célèbre parait il !
A quelques mètres de notre terrain de jeux, la collégiale de Roncevaux et son hôpital fondés en 1130 par Sancho de la Rosa. Je ne sais plus si c'est ce Sancho qui avait froid aux pieds, si c'était lui Sancho VII ! Je sais elle était facile mais encore fallait il y penser... Cet hôpital fût érigé pour l'accueil des pélerins qui s'aventuraient sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Quiconque entreprenait la traversée des Pyrénées par le chemin navarrais était assuré de trouver au débouché du col de Roncevaux une maison hospitalière. Nuit et jour, on y soignait, nourissait et couchait quiconque, homme ou femme qui se présentait et ceux que les serviteurs du monastère ramenaient épuisés des refuges de la montagne : chrétiens ou maures. Les détails des soins que l'on donnait à l'abbaye sont incroyables. Accueillis sous la voûte qui s'ouvre toujours dans les bâtiments actuels du côté montagne, les pélerins passaient aux bains ; on leur faisait la barbe, on leur coupait les cheveux ; on racommodait leurs chassures ; on ravaudait leurs habits ou même les remplacer. Le poème manuscrit de La Preciosa, véritable propectus qui donne tous ces détails, ajoute qu'il y avait au service des malades des femmes dévouées, "propres et non difformes", le rêve.... !
Les 1ers pas dans la neige de Mac ont été frileux
Tout ce blanc, ça me refroidit
Il est bizarre le sable ici, il est froid et il n'est pas salé. Il n'a aucun goût et il fond sous la langue
Barrabas arrive au secours de Mac. On peut compter sur lui pour dégeler les atmosphères.
Atmosphère, atmosphère, est ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?
Ben finalement c'est drôle ! Avec un remonte pente ou un tire fesses, ce serait mieux ! C'est plus amusant de descendre ! Bouge toi Barrabas, les skieurs plus lents doivent laisser la priorité.
Oops on s'enfonce trop par ici, je reviens vers vous les gars !
Dépêche toi de revenir que je t'attaque, je me les gèle !
Une petite bagarre pour se réchauffer, rien de tel ! Je suis un assaillant basque. Toi Tino tu serais le chevalier Roland.
Moi je suis Charlemagne ! Je suis le roi !
La barbe avec vos jeux débiles !
Courir c'est bien aussi pour ne pas se refroidir mais il vaut rester sur la piste de ski de fond 
Mince ! Fausse piste ! Je croyais avoir trouvé la brêche de Roland
Extra c'est aussi bien que la PVL..... alors t'arrive Barrabas !
On recommence ?
Ben non, tu n'as pas dit Jacques de Compostelle a dit
On arrive à la route, on remonte ?
Attendez moi bande de pélerins ou je provoque une avalanche....
Alors le bleu ! Qu'est ce que tu penses de tes débuts ?
Je pense que tu n'es pas blanc comme neige dans cette histoire Barrabas
Vivement Noël et le nouveau réflex, mon vieil APN et ses 3 millions de pixels est vraiment trop limité....surtout pour les photos en mouvement.....je suis contente toutefois ravie qu'il soit là et qu'il m'ait permis d'immortaliser notre 1ère sortie à la neige de cette année.